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Se souvenir du génocide assyrien : entretien avec Sabri Atman / Remembering the Assyrian Genocide : An Interview with Sabri Atman

BOSTON, Mass. – Exploitant un moment opportun durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement ottoman mit en œuvre son projet d’éliminer les éléments chrétiens de l’empire. Alors que de très nombreuses recherches ont été menées sur la destruction des Arméniens, un aspect du génocide demeure obscur – l’extermination des Assyriens. Dans l’entretien qui suit, Sabri Atman, fondateur et directeur du Centre d’études et de recherches sur le génocide assyrien (Centre Seyfo), éclaire certains traits particuliers de ce génocide (le Seyfo).
S. Atman est l’un des chercheurs les plus réputés sur le génocide assyrien. Né à Nsibin (Tur Abdin), au sud-est de la Turquie, il a gagné l’Autriche pour des motifs politiques, puis la Suède, cinq ans plus tard. Il a étudié les sciences économiques à l’université de Göteborg et est titulaire d’un mastère en droits de l’homme et études sur le génocide des universités Kingston à Londres, de Sienne en Italie et de Varsovie en Pologne. Il continue de contribuer sans relâche à faire connaître le génocide assyrien à travers le monde. Il est actuellement doctorant en études sur le génocide à l’université Clark de Worcester (Massachusetts). Sa thèse porte sur le génocide assyrien et le rôle des Kurdes.
– Varak Ketsemanian : Quelle est la principale suite d’événements qui constitue le génocide assyrien ?
– Sabri Atman : Nous, les Assyriens, appelons le génocide de 1915 Seyfo, qui signifie « l’épée. » La raison pour laquelle nous le faisons est que les perpétrateurs se servirent de sabres pour les massacres. Seyfoest un terme qui vise à éclairer le pan assyrien du génocide perpétré contre les Arméniens et les Grecs, lors de la Première Guerre mondiale. Ce génocide, qui anéantit plus de la moitié de la population des Assyriens, se déroula principalement au sud-est de la Turquie, mais aussi dans la ville d’Ourmia, au nord-ouest, en Iran.
Au début, les Assyriens ont estimé le nombre de leurs victimes à 250 000 dans les territoires turcs et à Ourmia, en Iran. Or la délégation assyrienne, durant les pourparlers de paix à Lausanne en 1923, présenta le chiffre de 275 000, après avoir recueilli davantage d’informations sur le nombre des victimes. Toutefois, d’après certains chercheurs, près de 400 000 civils assyriens ont péri dans les massacres systématiques, qui furent ordonnés et mis en œuvre par l’Etat ottoman, avec la collaboration de ses sujets kurdes et à l’aide des troupes et divisions des forces militaires et policières ottomanes régulières combinées.
Le génocide de 1915 ne cibla pas seulement les Arméniens, mais aussi les Grecs, les Assyriens et les Yézidis. La stratégie que les perpétrateurs avaient en tête était de détruire au plan ethnique tous les citoyens non musulmans, qui vivaient sous l’occupation ottomane, dans le but d’homogénéiser la Turquie, conformément à leur objectif de créer une nation à la « religion unique. » De fait, leur devise était « Une nation, une religion. » Afin de parvenir à leur but, le djihad [guerre sainte] fut déclaré le 14 novembre 1914 dans l’ensemble des mosquées ottomanes. Lequel djihad fut déclaré contre tous les sujets chrétiens vivant à l’intérieur des territoires ottomans, sans définir de victimes en particulier. L’essentiel était de se débarrasser de l’ensemble des minorités chrétiennes de la Turquie.
La mise en œuvre de leur projet central, visant à créer une nation turco-musulmane, débuta par des tentatives pour assimiler les populations musulmanes non turques, comme les Kurdes et autres communautés immigrées originaires des Balkans. Ces groupes musulmans furent dirigés vers des villes comme Ankara, Adana et Konya, et déployés parmi la majorité turque. L’étape suivante fut l’élimination des groupes non musulmans de la Turquie. Deux millions de chrétiens (principalement les Arméniens, les Assyriens et les Grecs) furent massacrés, victimes de la famine et déportés, suite à cette politique.
– Varak Ketsemanian : En quoi le génocide assyrien diffère-t-il des massacres perpétrés contre les Grecs et les Arméniens ?
–  Sabri Atman : Tous les témoins que j’ai interviewés ont souligné que ni les concepteurs, ni les perpétrateurs [du génocide] n’opéraient de distinctions parmi les populations chrétiennes. Ces derniers soutenant : « Un oignon est un oignon, qu’il soit rouge ou blanc ! Il faut tous les hacher ! » Faisant directement référence au massacre planifié et calculé des chrétiens assyriens, arméniens et grecs.
Si un grand nombre d’Arméniens ont péri lors des déportations, de nombreux Assyriens furent massacrés au sein de leurs villages et villes.
– Varak Ketsemanian : Quelles sont les sources principales constituant le matériau de recherche pour ta thèse ?
–  Sabri Atman : Les sources principales de ma recherche sont les témoignages oraux sur ces événements, que j’ai recueilli ces dix dernières années. Ces sources incluent des entretiens inédits – que j’ai mené, ainsi que d’autres chercheurs, avec des survivants du génocide – que nous transcrivons, traduisons et replaçons dans le contexte historique et sociopolitique.
La plupart des sources concernant et documentant le génocide assyrien sont dispersées et rédigées dans des langues peu accessibles aux chercheurs sur le génocide. Ces sources sont écrites en assyrien, en arabe ou en turc.
Par ailleurs, l’histoire et les témoignages oraux sont totalement ignorés par le monde universitaire, la plupart des chercheurs travaillant sur le génocide de 1915 ne connaissant guère la langue assyrienne. Or ces témoignages oraux des survivants du génocide sont essentiels et de la plus grande importance, car ils permettent d’éclairer de nombreux aspects opaques du génocide assyrien. Ces témoignages oraux représentent un immense réservoir d’informations, susceptible de faire l’objet d’études.
Bien que les sources écrites soient d’une importance extrême, elles n’ont pas encore été traduites dans des langues européennes modernes, ce qui les rend inaccessibles à la plupart des chercheurs sur le génocide. Pour n’en citer que quelques-unes, le récit du témoignage oculaire d’Isaac Armalto, qu’il publia en arabe en 1919 au Liban; et la documentation de Mar Israël Audo sur ces tragédies, consultable sous la forme d’un manuscrit inédit en assyrien.
De nombreux documents d’histoire orale, que nous avons rassemblés au Centre Seyfo, sont des témoignages de première main, à partir de récits de témoins oculaires. J’ai eu l’opportunité d’interviewer et d’enregistrer de nombreux survivants; non seulement ils m’ont apporté une information précieuse, mais leurs témoignages ne cessent de m’encourager au plan moral dans mes recherches.
A ce jour, nous sommes en mesure de recueillir beaucoup d’informations sur les massacres de 1915 à partir de récits de témoins oculaires, qui ont adressé des rapports à leurs ambassades respectives. Quelques exemples :
– L’ambassadeur des Etats-Unis à Constantinople, Henry Morgenthau Jr, établit des rapports concernant ses contacts avec le gouvernement Jeune-Turc.
– Un document fut publié dès 1916, intitulé The Treatment of Armenians in the Ottoman Empire, 1915-1916, par James Bryce, un politologue anglais, et Arnold Toynbee, un historien. Plus d’une centaine de pages concerne les Assyriens.
– Johannes Lepsius, un missionnaire allemand qui vivait en Anatolie, informa les autorités à Berlin sur ce qui se passait à cette époque. Sa documentation fut publiée en 1919 à Potsdam.
– Le professeur David Gaunt et le docteur Racho Donef ont publié en 2006 l’ouvrage Massacres, Resistance, Protectors (Gorgias Press), qui couvre le sort de tous les groupes chrétiens de l’Anatolie orientale, durant la Première Guerre mondiale.
– Varak Ketsemanian : Quelle est la fonction première du Centre Seyfo ? En quoi contribue-t-il aux recherches sur le génocide ?
–  Sabri Atman : Le Centre Seyfo possède un fonds important et apporte son aide scientifique aux chercheurs, écrivains, journalistes, cinéastes et institutions gouvernementales. Nous documentons aussi le génocide assyrien en recueillant des histoires orales et en publiant des preuves écrites; en faisant connaître le génocide assyrien auprès des Parlements et des instances gouvernementales; en informant les non-Assyriens lors de rencontres politiques et universitaires; en militant au nom de [la reconnaissance] du génocide assyrien; et en publiant des ouvrages, des rapports, des brochures et autres moyens d’information. Nous agissons en tant que groupe de pression [pour la reconnaissance].
Je suis très heureux de pouvoir dire que nous avons fait de grands progrès, ces dix dernières années, concernant le génocide assyrien. Tout d’abord, le mot Seyfo est maintenant davantage connu au niveau national et international. Par exemple :
– Le 13 mai 2009, une conférence de presse s’est tenue au Parlement suédois. Un intellectuel kurde, Berzan Boti, présenta ses excuses pour le génocide de 1915 et, comme témoignage de réparation, restitua son bien à ses propriétaires légitimes, des Assyriens. L’acte notarié a été transféré au Centre Seyfo.
– Le 10 mars 2010, le Parlement suédois a reconnu le génocide assyrien.
– Grâce à l’Alliance Assyrienne Universelle (AUA) et aux efforts des Assyriens en Australie, un monument a été érigé le 7 août 2010 en l’honneur des victimes assyriennes de la Première Guerre mondiale et du Massacre de Simele (août 1933, Irak).
– Le 1er mai 2013, le Parlement australien de la Nouvelle-Galles du Sud (NSW) a reconnu le génocide assyrien et grec.
– Le 25 avril 2012, un monument dédié au génocide assyrien a été inauguré à Erevan, la capitale de l’Arménie.
– Le 27 avril 2013, un troisième monument dédié au génocide assyrien a été de même inauguré à Arnouville-lès-Gonesse (Val d’Oise, France).
Je suis certain que, dans un avenir très proche, nous verrons d’autres monuments érigés à travers le monde et que le nombre de pays reconnaissant le génocide assyrien augmentera sensiblement.
– Varak Ketsemanian : Quelles sont les principales revendications du peuple assyrien auprès du gouvernement turc ?
– Sabri Atman : En premier lieu, nous voulons que la république de Turquie cesse les mensonges qu’elle propage depuis 98 ans et qu’elle reconnaisse les génocides assyrien, arménien et grec.
Le déni est une forme de continuation du génocide. Qui équivaut à tuer deux fois. La non reconnaissance du génocide a conduit à de nouveaux génocides contre les Assyriens dans leur patrie.
Par ailleurs, en tant qu’Assyriens, nous ne comprenons pas le fait que la république d’Arménie n’ait pas encore reconnu le génocide assyrien. A ce jour, je suis très heureux que près de 26 pays aient officiellement reconnu le génocide arménien de 1915.
Le 10 mars 2010 et le 1er mai 2013 sont des jours historiques pour nous, les Assyriens et les Grecs. Les Parlements suédois et australien ont voté une résolution et reconnu les génocides assyrien et grec, outre le génocide arménien. J’espère que d’autres pays suivront.
Nos amis arméniens vivant en Arménie et à travers le monde doivent nous aider et ajouter les génocides assyrien et grec à leur agenda international.
Souvenons-nous : les Assyriens et les Grecs ont subi, eux aussi, le génocide en Turquie. Nous demandons qu’aujourd’hui le monde entier reconnaisse officiellement ce fait. Naturellement, la république d’Arménie, pour de multiples raisons, devrait être un des premiers pays du monde à reconnaître le génocide assyrien !
Nous aimerions avoir une stratégie fondée sur une amitié entre Arméniens, Assyriens et Grecs. Nous tous, qui avons été soumis au même génocide, devrions trouver les modalités d’un dialogue interne et nous exprimer d’une seule voix.
[Varak Ketsemanian est licencié en philosophie (mention Histoire) de l’Université Américaine de Beyrouth (U.A.B.). Il a publié des articles dans le quotidien libano-arménien Aztag et dans le magazine en ligne Outlook de l’U.A.B. Il est actuellement stagiaire à la rédaction de The Armenian Weekly à Boston.]
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Traduction : © Georges Festa – 02.2014
site du Centre Seyfo : http://www.seyfocenter.com/
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